Le tuteurage a été une obligation pour nous. Lors de la première installation de l’érablière, en 1978, aucun tuteur n’était présent en forêt. À cette époque, nous croyions que l’utilisation d’un vacuum suffisait à la sève pour remonter une légère pente vers la station de pompe. Nous avions tord!
Les études réalisées à la fin des années 80 ont démontré qu’une installation similaire à la nôtre engendrait des pertes de sève importantes. À la lumière de ce constat, aujourd’hui, nous nous assurons donc, lors de l’installation du tuteurage, de respecter une trajectoire dont l’inclinaison de la pente est de 0.8% minimalement. Le tuteurage est essentiel pour avoir une telle pente sur le maître ligne. Les tuteurs empêchent la broche d’étirer entre les haubans (bander). Nous avons installé un tuteur aux 25 pieds lorsque la pente des sols de l’érablière est forte et un tuteur aux 12 pieds lorsque la pente des sols est plus douce. Lorsque nous avons installé les tuteurs sur la partie louée de notre érablière (celle qui héberge les 1500 entailles et qui est dotée du vieux système), nous avons rapproché les tuteurs puisque que cette broche numéro 9 était plus fiable.
Nous avons aussi rapproché légèrement les tuteurs dans les parties où le maître ligne a un diamètre de 1 pouce ¼ (plus lourd lors de fortes coulées). Le type de bois utilisé pour nos tureurs est le cèdre. Des pièces de 2 par 2 pouces en cèdre et de 8 de long avec une base de 4 pouces par 12 pouces pour permettre au tuteur de ne pas s’enfoncer dans le sol. Tout le travail a été effectué avec un niveau numérique de 4 pieds avec deux crochets égaux (voir photo). Ce travail s’effectue bien à deux. Un effectue une lecture du niveau et l’autre fixe la broche sur le tuteur à la bonne hauteur.